La génération Z source de changements dans les codes de travail ?

Depuis quelques années, le marché de l’emploi est en pleine mutation. La génération Z, les individus nés entre 1997 et 2012, à savoir les jeunes de moins de 25 ans, sont aux portes de l’entreprise et expriment de nouvelles envies. Cette génération est soudée à son téléphone, ce sont de grands consommateurs de produits technologiques. En réalité, ils n’ont jamais connu de vie sans connexion réseau même s’ils les utilisent dans des cercles fermés et sont plus sélectifs que les générations précédentes sur leur partage. 

_{Alors sont-ils vraiment les premiers à vouloir bousculer les codes du travail ? ou leurs attentes ne sont-elles pas uniquement les mêmes que les générations antérieures ? Car la crise sanitaire de la Covid-19 a montré que le télétravail était l’affaire de tous. Les entreprises sont ainsi contraintes de s’adapter pour attirer et conserver les compétences de leur équipe mais ne serait ce pas là qu’une suite logique ?} 

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Pour comprendre les attentes des salariés en entreprise, il peut être intéressant de refaire une petite rétrospective sur les aspirations de chaque génération.

• Génération X : les individus ont entre 42 et 57 ans. Ils ont connu la bulle internet, l’effondrement des valeurs traditionnelles liées au travail, la désindustrialisation progressive des emplois au profit d’une économie de services et la crise des subprimes de 2008. 

Leur perception du travail est caractérisée par l’incertitude. Lorsqu’ils sont embauchés, ils ont besoin de sécurité mais également de sens. Selon Elodie Gentina, experte en management générationnel, la Gén X voit l’entreprise comme « une substitution de la famille ».

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• Millenials, les « enfants rois » ou encore la génération Y : les individus ont entre 27 et 37 ans. Y comme le fil des écouteurs ! ils ont vécu la mondialisation et la consécration d’internet, ils ont découvert ses nouveaux métiers et ont subi les conséquences de 2008.

Ils sont stimulés par le fait de contribuer à la société et de se distinguer. Leur slogan : « travailler mieux plutôt que travailler plus ». La Gen Y pense bien-être au travail, aspect communautaire en entreprise, partage et autonomie.

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• Génération Z : les individus ont entre 10 et 25 ans. Ils ont été secoués par la crise sanitaire, ils sont surdiplômés et souvent jugés par les générations précédentes comme matérialistes et désinformés. La covid-19 a été très mal vécue par les jeunes générations, les étudiants comme les jeunes travailleurs ont été coupés de tout lien social pendant des mois entiers. 

Ils veulent être leur propre patron. Pour eux, le CDI est proche de la disparition, au profit du CDD ou du free-lance. 

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Quels sont les changements que l’on doit aux générations passées comme actuelles ? 

• Les changements d’organisation du travail : la cinquième semaine de congés payés, le passage aux 39 heures puis aux 35 heures

• Les transformations de la nature des emplois : la généralisation du salariat, les prémices du travail partiel

• L’avènement des droits sociaux et des négociations collectives

• Le déclin des bureaux cloisonnés : les open spaces ont un puissant vecteur de lien social

• L’augmentation de la productivité

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Mais quelles sont les attentes communes aux trois générations ?

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• Exercer un métier qui a du sens

• Avoir une plus grande flexibilité 

• Avoir un travail sécurisant 

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La Gen Z est sensible au marketing d’influence, aux contenus viraux sur les réseaux et à l’effet de groupe. Cette génération a de plus grandes revendications, elle est plus sensible à la RSE, ne rêve plus de devenir manager mais cherche à faire du free-lance. 72% des jeunes ne sont pas prêts à recevoir des ordres d’un patron. Ce type de constat pousse les entreprises à casser les codes du travail. Elles en arrivent à développer la notion d’entreprise libérée qui offre un cadre de travail moins contraignant dans lequel les salariés évoluent de manière libre et responsable. 

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La Gen Z veut pouvoir évoluer, s’épanouir et comprendre pourquoi elle s’investit dans une vie professionnelle. Les jeunes veulent cumuler plusieurs expériences pour développer leurs compétences personnelles. La simple réussite sociale et la sécurité professionnelle ne leur suffisent plus. Ils ont besoin d’autonomie tout en s’intégrant dans un groupe. Pour cette génération, l’entraide et l’écoute entre générations représentent une clé importante pour améliorer les performances de l’entreprise.

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En conclusion, les entreprises doivent s’adapter à cette nouvelle génération qui arrive sur le marché du travail, mais comme elles ont dû toujours le faire avec les générations précédentes. A chaque génération correspond des aspirations qui à priori paraissent différentes mais les attentes restent en définitive les mêmes. 

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